6.9.08

Gomorra, de Matteo Garrone



Grand Prix du Festival de Cannes 2008, et tiré du livre éponyme du journaliste Roberto Saviano (qui vit depuis dans un bunker protégé par la police, et à coup sûr finira avec "un pruneau dans le buffet" comme on dit dans le milieu...), c'est un film à voir, vraiment.

L'envers du décor qu'on nous montre habituellement dans les films qui mettent en scène les maffiosi, la réalité abjecte et impitoyable, des images qui on l'espère décourageront les jeunes des banlieues défavorisées des métropoles italiennes (et d'ailleurs) de devenir de nouvelles recrues... 

Un film sobre et magistral, qui donne envie de lire le bouquin, dont les révélations sont encore plus renversantes. Un film où tout est vrai... et comme chacun sait, la réalité finalement dépasse toujours la fiction.

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Babylon A.D., de Mathieu Kassovitz



Ceux qui me connaissent seront sans doute surpris que je sois allée voir ce film, le plus sévèrement "descendu" par Le Masque et la Plume la semaine de sa sortie.

Mais comme à mon habitude, je n'avais rien lu, rien entendu avant d'aller voir : j'aime me faire mon idée personnelle. Dino avait envie de le voir, ayant apprécié le roman de Dantec dont est tiré le film.

Et alors ? Bon, je ne suis pas une habituée des films d'anticipation, et n'ai donc aucune idée du caractère plus ou moins innovant du film en la matière. Je ne suis pas vraiment sensible au supposé charme de Vin Diesel (rien que le nom de cet acteur est suspect). Mais j'ai bien reconnu l'univers déjanté de Dantec, dont je n'ai lu qu'une courte nouvelle. Cependant, il paraît que Babylon Babies est quasiment impossible à transcrire en film, et qu'il a donc été largement transformé pour en faire un film...
Alors, à voir, ou pas ? A coup sûr, pas un film que je mettrai dans ma DVDthèque. Juste une expérience ponctuelle :-)

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Roman de Gare, de Claude Lelouch





Je n'avais pas vu de Lelouch depuis bien longtemps... Roman de gare est proprement ficelé et se laisse regarder... comme on lit un roman de gare : on passe un bon moment, qui ne restera pas pour autant un souvenir impérissable. 

Pas de réflexion philosophique, et des personnages somme toute assez superficiellement traités... oui, juste une bonne soirée de divertissement. Il n'est d'ailleurs pas certain que Lelouch en revendique davantage : il aime se distraire, il s'amuse bien et ça se voit, ce qui ma foi n'est déjà pas si mal.

Et pour ceux qui se demandent qui est Dominique Pinon, cité dans mon billet précédent, c'est l'acteur de la photo. Un peu hasard, d'ailleurs, de le voir apparaître justement dans le film que j'ai regardé après celui qu'il m'avait, indirectement, suggéré de revoir : cela fait partie des plaisirs de la location chez Glowria. 

En effet, si je construit soigneusement mon programme en amont, je ne sais jamais ce que je vais recevoir, qui dépend de la disponibilité des DVD au moment de ma livraison. Et les films arrivant sans leur pochette, parfois, je ne me souviens plus de qui est le film, de quoi il parle, et c'est donc la surprise en le mettant sur la platine. Une bonne surprise en principe, puisque c'est quoiqu'il arrive un film que j'ai choisi de voir.

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Manhattan, de Woody Allen



Grâce à une interview récente de l'acteur Dominique Pinon sur France Inter, j'ai eu envie de revoir Manhattan,  que j'avais beaucoup aimé lors de sa sortie au cinéma...

Il n'a rien perdu de sa fraîcheur, ni de sa profondeur sous l'apparente futilité. Comme Woody Allen, j'aime New-York et Gerschwin. 

Pour parodier le personnage d'Isaac, parmi les choses qui font que la vie vaut d'être vécue, il y a Manhattan, ce superbe film de Woody Allen.

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