Koyaanisqatsi, de Godfrey Reggio
Koyaanisqatsi est l'un des premiers films que j'ai inscrits sur ma liste Glowria.
Je l'avais vu peu après sa sortie en DVD, mais on peut le revoir des dizaines de fois... Ni documentaire, ni histoire racontée, les films de la trilogie de Godfrey Reggio sont des films à part. Des images à tomber à la renverse, belles, étonnantes, effrayantes parfois, insolites aussi de part leur montage, qui accélère ou ralentit le temps, magnifiées par la musique de Philip Glass, dont je ne me lasse pas. Des films à message, qu'on peut interprêter et réinterprêter sans doute, mais qui sonnent souvent comme une mise en garde... Que faisons-nous de notre planète ? Quel est le sens de l'agitation humaine ? Nos activités produisent des merveilles, mais autant de catastrophes, de nuisances, et de choses inutiles. Dans cette trilogie, les humains ne sont pas regardés sous l'angle du destin individuel, mais plutôt des activités collectives. Vue de haut, comme une colonie de fourmis industrieuses et souvent dévastatrices, la civilisation pose question. On s'interroge comme le ferait un éthologue observant une société d'insectes... Je ne suis pas capable d'en tirer des conclusions. Je reste simplement troublée, mais toujours aussi fascinée par ces images...
Trois liens indispensables pour en savoir plus :
- Wikipedia
- Le site de la trilogie
- Spirit of Baraka, avec une belle collection d'images, dont celle qui m'a servi à illustrer ce message.
Libellés : Cinéma
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